Avant propos

Publié le 11 Février 2012

Avant propos car il y a un avant à cette grossesse, un avant qui fait que nous serons parents après 10 ans de mariage et l’année de nos 40 ans.

(On ne sort ni les violons, ni les mouchoirs, plz, il ne s’agit pas de faire pleurer dans les chaumières.)

Dix ans de mariage qui ont été beaux malgré les événements car pendant longtemps Miss Zélie se disait que c’était ainsi et puis voilà.

Elle n’y pensait pas chaque jour et s’accrochait à cette nouvelle vie libanaise qui lui demandait « quelques efforts d’adaptation ».

C’est bizarrement le jour ou elle est tombée enceinte que les choses se sont un peu compliquées pour elle. Le comble ! Elle n’avait pas prévu cet entre-deux, celui qui voit les anges s’envoler vers le Ciel, vous fait sentir parents, sans que les autres le voient.

Pourtant elle aurait du se réjouir, se dire que cela était possible mais elle se sentait triste et peu à peu a senti le doute l’envahir.

Le doute est DIABOLIQUE.

Il vous fait oublier le beau et voir seulement le laid.

Il rend la prière sèche au point que vous vous accrochez à votre chapelet car ce sont les seules paroles qui sortent encore.

Il vous rend sensible au regard des autres et parfois à leurs mots blessants.

Et puis un jour vous êtes à nouveau enceinte et vous Lui dites que vous n’êtes pas sure de supporter l’épreuve une fois encore.

Et puis votre époux, celui qui a toujours été là, a ces paroles presqu’étranges…

« Jusqu'à maintenant on l’a fait à ta manière, à la française. Cette fois, on le fait à la libanaise !!! »

Et puis il y a une fille, plusieurs qui, derrière leurs écrans, vous portent par leurs prières. Etrange communauté que la blogoprière !

Miss Zélie a toujours des questions dans la tête…. Pourquoi maintenant ???

A chacun sa théorie…

- Ma petite belle-sœur vous racontera qu’elle a vu en songe le baptême de notre second enfant dans notre chère église Sainte Thècle, l’ainé accroché à mes jupes.

- Monsieur dit simplement que le temps était venu, que vous avez atteint l’âge d’être mère, vous qui ressemblez trop souvent à une adolescente.

Moi, je penche pour deux possibilités :

- soit Le Seigneur a eu pitié de Monsieur et de mes stocks de laines et de tissus qui s’entassent, soit c’est ma décision de laisser repousser mes cheveux qui fut le déclic ?

Je n’oublie pas celles qui attendent encore, qui doutent encore, d’ailleurs le doute ne disparaît pas complètement malgré les mois qui passent. A défaut de plus, soyez assurées de mes prières.

Et puis ch’uis trop contente, j’ai gagné un nouveau surnom :

« Loukoum Light », c’est mignon, non ???