Poser son fardeau
Publié le 1 Novembre 2010
Pourquoi est-ce toujours de petites nouvelles qui nous secouent beaucoup plus que les grands événements ?
Je ne sais pas mais je suis ainsi. Dans ces cas-là, je l'avoue : je deviens insupportable ! Sans doute parce qu'il n'y personne ici capable d'entendre certains mots et que Monsieur n'a pas à tout supporter de sa femme.
Alors quand je lui ai demandé de m'emmener là, il l'a fait malgré le soleil qui se couchait et les embouteillages.
Ce lieu a toujours un effet bénéfique sur mon moral et j'en suis repartie plus légère. Prête pour de nouvelles aventures.
Quand je pense qu'en pleine soirée, Annaya était noir de monde, c'est toujours une redécouverte depuis ma première visite le 15 aout 1998.
Avant de quitter ce lieu béni, dans la cour du couvent, de main en main passent les cruches d'eau : soif physique ou soif de miracles, nul ne le sait mais leçon du quotidien libanais...
Savoir boire sans s'en mettre partout !